mercredi 29 janvier 2014

2500 ECOLIERS CHANTENT ISRAEL (9/01/11)



Dimanche 9 janvier 2011, pour la troisième année consécutive, 2500 écoliers se sont rassemblés dans l’amphithéâtre du port d’Eilat pour chanter, d’une seule et même voix, des grands classiques de la chanson israélienne. Un rendez-vous plein d’émotion, auquel de nombreux enfants francophones ont participé.

Ils étaient 2500 élèves, des classes de CM1 à la 6ème, tous vêtus de blanc et arborant au poignet un ruban de couleur jaune, en signe de solidarité avec le soldat Guilad Shalit à qui était dédié cette année cette mâtinée de chant désormais traditionnelle dans la ville d’Eilat. 2500 élèves de toutes les écoles primaires de la ville qui ont répété les chansons depuis quatre mois. Dès les premières notes de l’orchestre, les enfants ont, tous en choeur et en y mettant tout leur coeur, entonné à l’unisson les airs appris depuis le début de l’année scolaire.
Quelquefois tristes, parfois gaies et plein d’entrain, ce sont toutes les chansons du répertoire de la « léakat Hana’hal », la célèbre chorale de l’armée du temps des pionniers, qui résonnèrent dans l’amphithéâtre. Parfois, l’enthousiasme des enfants était tel que l’on n’entendait plus la musique, mais uniquement les enfants, et l’orchestre s’arrêtait de jouer pour les laisser chanter a capella. Impossible de ne pas être ému devant ce spectacle de nos enfants, des enfants d’Israël, symboles du jeune Etat hébreu en devenir, tout à leur joie de chanter ces chansons.
Meïr Itshak Halevy, le maire de la ville à l’initiative de ce projet et qui participe chaque année à cette manifestation, est monté sur scène pour chanter en choeur avec eux, après les avoir félicités et remerciés pour la joie qu’ils lui procuraient et avoir prononcé un discours émouvant : « Nous dédions cette matinée de chant au jeune soldat Guilad Shalit, retenu depuis trop longtemps maintenant dans la bande de Gaza. Guilad n’est pas que l’enfant de Noam et d’Aviva, il est notre enfant à tous, et nous associons à nos chants des prières pour que l’année prochaine, lors de ce rendez-vous, il soit parmi nous ».

    
  

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